Discussion du contrat municipal

Une base de discussion a été proposée par les forces progressistes qui constituent la liste. C'est le premier document disponible ici.
Date Auteurs document
25 septembre 2000 PCF, PS, MDC, PRG document présenté par les partis de gauche à la première rencontre le 25 Septembre 2000

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Au fur et à mesure des discussions et des rencontres thématiques, nous n'avons pas cherché à constituer un catalogue de propositions. Ce genre de promesses pré-électorales ne correspond pas au rapport entre vénissian(e)s que nous cherchons à construire ... Nous voulons aller vers la discussion et le suivi de véritables contrats d'objectifs pas simplement avant les élections, mais surtout après, pour rythmer et enrichir la vie municipale. Ce sont ces pistes de travail en commun que nous vous présentons:

Vénissieux reprend l'offensive

On peut vivre très bien, tout seul dans son coin. Mais si on n'a pas un tout petit peu le souci de l'intérêt général, on se retrouve dans la société de la jungle. Ça, on n'en veut pas. Ce n'est pas notre conception de l'esprit solidaire. "
André Gerin (tête de la liste : À gauche, progressiste, laïque et républicaine).

L'électrochoc des élections municipales de 1995

29 % au Front national et 45 % d'abstention :
" Nous devons tous aller voter le 11 mars. Il ne faut pas se dire que tout est gagné et que nous serons vainqueurs. Nous avons fait une fixation tout à fait justifiée sur le Front national. Aujourd'hui on retrouve ses éléments dans de nouvelles forces. "
Eléazar Bafounta (Radicaux de gauche).

Vénissieux : Un chômage double de la moyenne nationale,

des jeunes sur le bord de la route, des enfants de l'immigration déboussolés, des événements dramatiques qui émaillent son histoire récente. Beaucoup de Vénissians ont senti le vertige voire la paralysie les gagner.
" C'est sur le territoire de la commune que peuvent s'organiser les solidarités au quotidien, avec les services municipaux, autour de l'école, dans le cadre d'activités éducatives et culturelles... C'est sur ce territoire que s'apprend la citoyenneté, la laïcité et que les libertés prennent corps. "
Martine Souvignet (Mouvement des citoyens).

Des Vénissians ont réagi.

Les élus ont pris des décisions. Les services publics agissent. L'image de Vénissieux dans l'opinion publique a évolué positivement. Mais la vie ne change vraiment que lorsque les citoyens, dans leur ensemble, bougent.

" L'avenir de notre ville ne se construira pas avec une poignée de gens. Nous devons trouver le moyen de redonner la parole aux Vénissianes et aux Vénissians qui se sont installés dans une abstention contestataire ou désabusée. Le 11 mars 2001 devrait être le grand rendez-vous des citoyens. "
Yolande Peytavin (Parti communiste français).

Le 11 mars, il sera question de Vénissieux.

C'est l'occasion d'interpeller toute la société française pour dire :
" Le résultat est visible : Vénissieux a repris l'offensive. "
André Gerin.
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Une ville tranquille et solidaire

La création du TOP

L'office public de la tranquillité, est la réalisation de l'équipe municipale sortante à la fois la plus originale et la plus attendue.

Mais il n'y a pas de quoi fanfaronner.

L'insécurité demeure une plaie vive qui fait souffrir notre ville. Elle interpelle chacun au plus profond de son être social, civique, citoyen.

" Nous l'avons payé d'expérience, l'insécurité est une souffrance, la violence est quotidienne, avec des enfants, des adolescents, des mères de famille en première ligne. Pour nous, vivre en sécurité est un droit de l'homme. C'est pourquoi l'équipe municipale a décidé de prendre ces questions à bras le corps. "
André Gerin.

La seule véritable réponse à l'insécurité, c'est la solidarité

les Vénissians qui se retrouvent la main dans la main et refusent les comportements dommageables pour la collectivité tout entière.

Ce n'est pas une affaire de programme électoral, mais une question d'élan populaire dont le vote aux élections est l'une des manifestations.

" Embellir la vie, c'est vivre ensemble, en coresponsabilité, dans le respect de l'autre. Il nous faut cultiver un esprit de solidarité, combattre les discriminations vis à vis des jeunes, des communautés, des femmes, ou dans le travail. Nous devons développer un esprit de civilité. Chacun veut que l'on respecte ses droits. Mais il faut que chacun respecte les devoirs qu'il a envers les autres. "
André Gerin.

La Maison de la Justice sort de terre

.

La police de proximité se met en place. Le long travail de reconquête de la République dans les quartiers se poursuit.

Parallèlement les services municipaux s'adaptent pour mieux assurer la tranquillité des habitants dans le domaine de leur cadre de vie quotidien :

La municipalité a un devoir de solidarité envers les habitants en difficultés.

A l'efficacité matérielle, elle s'attache à ajouter le cœur et l'imagination. Comme dans la lutte contre l'insécurité, il est indispensable d'aider ceux qui essuient des circonstances difficiles à se prendre en charge.

Vivre en bonne santé est une condition de la tranquillité.

La municipalité a le souci de la prévention. Pour l'enfance, elle emploie sensiblement plus d'infirmières scolaires qu'ailleurs. Vénissieux a obtenu le prix de la Fondation de France pour la prévention des conduites à risques chez les adolescents.


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Une ville à vivre pour ses habitants

L'action de la municipalité ne se substitue pas à l'initiative et la responsabilité individuelle des citoyens. Mais elle propose un cadre dans lequel chacun peut s'inscrire et trouver des appuis.

Il y a la chaîne éducative et culturelle qui, de la petite enfance à l'âge adulte, de la maternelle à l'emploi, peut contribuer à ce que le parcours du jeune Vénissian soit un parcours de la réussite.

" La ville a bougé. On a des points forts : l'aide à l'enfance, le sport, la jeunesse. Mais on peut certainement faire mieux, notamment en ce qui concerne la formation l'insertion, la dynamique économique. "
Michel Perret (Parti socialiste).

La réhabilitation des écoles et des équipements sportifs

constitue des plus matériels. L'élaboration d'un projet sportif local avec l'OMS, les partenariats entre l'école et le service culturel de la ville donnent de la dynamique aux actions éducatives.
" Nous voulons renforcer tout ce qui touche à l'éducation de l'enfant et à la place de la culture dans l'école. La construction de la médiathèque est un symbole de l'engagement culturel de la ville, d'une culture accessible pour tous. "
André Gerin.

Mais trop peu de Vénissians trouvent le chemin du théâtre.

" Les élus doivent s'occuper de la fréquentation des salles. Il faut un débat avec l'ensemble des citoyens pour que les choses bougent vraiment. "
Emmanuel Méjias (Parti socialiste).
" Nous voulons associer : éducation, formation, insertion et emploi. Les jeunes doivent pouvoir retrouver le plaisir de s'éduquer, bâtir des projets personnels et professionnels. Vivre debout, c'est déjà avoir acquis un peu de bonheur. "
André Gerin.

Les services publics

Sans les services publics, ces débats ne pourraient même pas avoir lieu. Il faut une volonté commune, mais aussi des moyens importants. Les services de Vénissieux évoluent dans trois directions :
" Nous allons mettre en place une charte Qualité service public, dans l'esprit de la République. Nous allons donc mettre sur pied avec les fonctionnaires un projet professionnel de service public. "
André Gerin.

Les associations sont un vecteur important de la vie en société.

" Nous sommes attachés à l'indépendance et à la dynamique de la vie associative. La fameuse loi de 1901 aura cent ans cette année. Nous souhaitons que les associations de Vénissieux puissent se rassembler autour d'un grand projet pour la jeunesse. "
Emmanuel Méjias (Parti socialiste).
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Une ville qui se projette vers l'avenir

Au fil des années, l'identité des quartiers s'affirme, tout comme la place de Vénissieux dans l'agglomération. Les conseils de quartiers ont connu une montée en puissance, puis, ces dernières années, un certain essoufflement.

" La démocratie locale tourne autour des conseils de quartier. Il importe que ces conseils puissent s'appuyer sur des collectifs d'habitants qui regrouperaient des représentants des différentes associations, afin que tout le monde puisse débattre régulièrement, avec, en particulier, des réunions à thèmes. "
Emmanuel Méjias.
" Il faut qu'il y ait des pouvoirs, voire des contre pouvoirs dans les quartiers, avec des frictions, des contradictions. "
André Gerin.

La restructuration de centre ville avec la rénovation des places Sublet-Barbusse, l'implantation de nouveaux commerces, la construction de la médiathèque et l'édification de nouveaux immeubles va de pair avec une évolution des quartiers.

" Il y a des traductions visibles sur le terrain, comme, par exemple, la création d'un pool de services publics à Vénissy ou la reconstruction de Darnaise. Mais il y a aussi le travail réalisé par les associations, les collectifs, les groupes d'habitants, les réseaux, pour créer et recréer du lien social. Il y a une mobilisation au quotidien des habitants pour mieux vivre dans leur ville. "
Serge Truscello (Parti communiste français).

Les transports donnent à la ville sa fluidité et concourent à ses mouvements : entre le centre et ses quartiers, au sein de l'agglomération.

La mise en place de navettes en ville a pour objectif de favoriser le bon usage de Vénissieux par les Vénissians eux-mêmes.

Mais on retrouve ici l'insécurité comme facteur de paralysie.

" Nous avons tous en mémoire l'arrêt de la desserte du plateau des Minguettes par les TCL après plusieurs agressions. Il a fallu un débat franc, où le mécontentement s'exprime, entre les chauffeurs, les habitants, les services publics, la police pour trouver l'ébauche de solutions. "
Serge Truscello.

L'avenir va exiger une même pugnacité. Les projets de lignes de tramway n'aboutiront pas sans la mobilisation des Vénissians.

" Les Vénissians ont droit aux transports publics. La communauté urbaine va devoir prendre ses responsabilités. "
Martine Souvignet.

L'avenir de la ville se joue également dans son plan d'occupation des sols (POS) dont la révision vient de s'achever. Cette révision donne à Vénissieux les moyens de son développement mais partiellement seulement la maîtrise. Les grands dossiers sont subordonnés aux décisions de la communauté urbaine.

Il reste que Vénissieux s'est donné un outil précieux pour avancer et faire valoir son point de vue : le Projet de ville.

" Le Projet de ville, Vénissieux 2015, part du regard d'un enfant, futur citoyen de Vénissieux, une ville forte de sa diversité, une ville de talents avec ses hommes et ses femmes, ses 24 000 jeunes de moins de 25 ans qui vivent, aiment et façonnent notre cité. "
Yolande Peytavin.
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une ville qui vit avec les autres

Le temps des forteresses assiégées est révolu. Vénissieux vit avec son temps et au sein d'un ensemble humain de plus d'un million d'habitant : l'agglomération lyonnaise. La seule question qui vaille est d'y revendiquer sa place.

" Portons avec audace Vénissieux, la belle, la rebelle, de plain-pied comme troisième ville du Rhône. Notre place nous a été refusée en 1995 par Raymond Barre et la droite à la communauté urbaine. A l'époque j'avais fait des propositions pour démocratiser et ouvrir la communauté. Ces propositions demeurent d'actualité. "
André Gerin.

Le renforcement de l'intercommunalité est inscrit dans la nouvelle loi de juillet 1999. Ce renforcement ne doit pas se jouer dans des tractations politiciennes, mais au terme d'un vaste débat politique.

" Il y a les transports urbains, qui sont fondamentaux, l'emploi, la formation, les liens à renforcer entre les entreprises du sud-est lyonnais. Il faut prendre en compte le pôle éducatif et culturel qui existe à Vénissieux, autour de la médiathèque, du cinéma ou du théâtre. Nous revendiquons toute notre place au sein de l'agglomération lyonnaise. "
Martine Souvignet.

L'intercommunalité concerne la vie quotidienne des habitants.

" Prenons en compte les communautés d'intérêt entre habitants : d'un côté ou de l'autre de la nationale 7, aux Clochettes ou aux Minguettes, au Moulin-à-vent ou à Lyon 8 ème, à Parilly ou à Bron avec le fossé du boulevard Laurent-Bonnevay. C'est en partageant nos intérêts communs que nous pourrons embellir nos villes et nos quartiers. Je propose la mise en place d'une conférence bisannuelle tournante avec St-Fons, Lyon 8e, Bron, St-Priest, Corbas, Feyzin, afin d'avancer dans la gestion intercommunale. "
André Gerin.

La liste à gauche, progressiste, laïque et républicaine de Vénissieux se place résolument dans la perspective d'une victoire de la gauche à la Courly.

" Nous devons travailler avec une véritable stratégie d'agglomération. Nous souhaitons une Courly à gauche pour mieux faire entendre nos projets. Nous voulons passer d'une logique de dénonciation à une logique de propositions. "
Emmanuel Méjias.

En remportant la majorité à la communauté urbaine, la gauche pourrait engager des actions inédites.

" Il faut secouer un peu cette technocratie, ce monstre que représente la Courly et poser vraiment les questions politiques et sociales. Pour la troisième fois en septembre, il y a eu la biennale de la danse à Lyon. Quelle chance pour nos enfants, cette jeunesse populaire qui a trop souvent le sentiment d'être hors jeu, de vivre une expérience et de raisonner en dehors des frontières communales ! Il faut que chacun sorte de son pré carré et que la communauté urbaine se montre solidaire. "
André Gerin.

La gauche pourrait également prendre des initiatives fortes pour démocratiser la Courly et contribuer à réhabiliter la politique.

" Je pense en particulier au non-cumul des mandats. C'est une mauvaise chose pour la démocratie d'être maire de Lyon et président de la communauté urbaine. "
André Gerin.
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le pouvoir d'achat de la ville

Ce sont les Vénissians, en tant que contribuables, qui payent les réalisations communales.

Il y a une première façon de raisonner : l'impôt nous rapporte tant, on vous en fait pour tant. Il y a là l'apparence de la simplicité mais surtout une pente savonneuse qui conduit tout droit à une vraie fausse vérité : moins on paye d'impôt, mieux on se porte.

La seconde façon de raisonner consiste à évaluer les besoins des habitants de la commune et à déterminer les ressources qu'il faut mettre en face. Ainsi devient-il possible de mesurer le " rendement " de l'impôt ou, si l'on veut, ce qu'apporte réellement à chacun et à la collectivité les sommes engagées.

Il n'y a rien de pire que de céder à la démagogie à propos des finances locales. Autant il est vrai qu'il faut réformer en profondeur le mode d'imposition locale pour tenir compte des revenus, autant il faut que les collectivités préservent leur capacité à décider ce qu'elles estiment devoir faire.

Tout est affaire ensuite, de responsabilité. Des élus vis à vis de leur population et de la population vis à vis d'elle-même.


" La fiscalité, c'est le pouvoir d'achat de la ville. Nous voulons envisager la fiscalité comme une juste contribution de chaque citoyen, de chaque famille, en fonction de ses ressources. "
André Gerin.
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Entreprendre pour l'avenir de nos enfants

Des Vénissians entreprenants:

à l'exemple de LD.COM, FIAT, ALDES, CATERPILLAR, Chimio-Tecnic, …les industriels poursuivent leurs investissements dans Vénissieux, bientôt Renault, Peugeot, Fiat Alfa Romeo Lancia, sur le Pôle automobile, UCAR, SNCF, BLR Services…

Priorité donnée au développement économique, à l'emploi et à l'insertion professionnelle

après Carrefour, Paris Store, après la reconstruction du Centre commercial de la Darnaise, ce sera le tour des commerces du Centre Ville, l'implantation d'une moyenne surface alimentaire, de restaurants, la reconstruction de Vénissy et la restructuration des Centres Commerciaux de Rotonde et de Pyramide.

Pour le Bien Etre,

des efforts renforcés de lien social, de proximité et de tranquillité avec les bailleurs sociaux : relance des programmes de construction de logements mixtes ( accession et locatif, de la maison au petit immeuble) dans tous les quartiers de la ville, avec une priorité pour la confortation du Centre Ville

le planning des projets: un outil de concertation

planning des projets.